DAMROLINE ⊰ i'll stand by you.

**O. Caroline Goodheart**

damian et caroline ⊰ i'll stand by you, won't let nobody hurt you, i'll stand by you, take me in into your darkest hour and I'll never desert you, i'll stand by you

DON'T RAAAAIN.. ON MY PARAAAAADE ! Avec un grognement, Caroline tapa un grand coup sur son portable pour le faire taire avant de rouler sur le ventre, s'emmêlant dans ses draps. Les yeux encore bouffis de sommeil, elle enfonça la tête dans son oreiller. Elle était rentrée du théâtre à trois heures, s'était couchée immédiatement sans pouvoir, toutefois, trouver le sommeil. A pas de loups, elle était allée entrouvrir la porte de sa chambre. Durant ce qui lui avait semblé une éternité, elle avait écouté la respiration régulière de Damian. C'était stupide et pathétique mais ça l'avait apaisé. Toute cette situation mettait ses nerfs à rude épreuve. Elle n'était là que depuis un mois mais il s’agissait sans conteste des trente jours les plus longs et les plus compliqués de toute sa vie. Jamais Caroline n'avait caché être toujours amoureuse du jeune Irlandais, bien au contraire. Cameron le savait, elle le savait, tout le monde le savait. Damian ne pouvait décemment pas l’ignorer. Ce n'était pas possible. Elle avait résolu, en venant ici, de reprendre leur relation là où ils l'avaient laissé. Mais son arrivée s'était déroulé dans un climat de gêne apparente. Face à lui, elle ne savait plus vraiment comment se comporter. Alors elle avait laissé filer les jours, jouant à la perfection le rôle de l'amie dévouée et complètement énamourée. Et ça commençait à bien faire.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux pour constater l'heure — il était dix heures vingt-et-un, une minute à peine s'était écoulée depuis que l'alarme de son réveil s'était déclenchée — Caroline décida qu'il était temps de mettre un terme à cette zone de brouillard. Il fallait qu'ils mettent, Damian et elle, les choses au clair. Ne pas savoir où ils en étaient était trop douloureux.

Elle s'extirpa du lit et sortit finalement de sa chambre, ajustant le vieux tee-shirt qu'elle portait pour dormir. Un jour, peut-être, elle finirait par le lui rendre mais, en attendant, il portait son odeur et elle trouvait ça plutôt agréable. C'était un peu comme s'endormir dans ses bras. Elle lui avait piqué ce tee-shirt au tout début de leur relation. Caroline avait l'impression que c'était hier alors que ça faisait déjà trois ans. Un soupir souleva sa poitrine lorsqu'elle poussa la porte de la chambre de Damian. Il dormait encore. Un sourire passa sur ses lèvres. Sans réfléchir, elle bondit presque sur le lit, le manquant de peu. Debouuuuuuut ! lança-t-elle, à genoux sur le matelas. Pour faire meilleure mesure, elle posa une main sur son épaule et le secoua légèrement.

**Damian R. Hoolighan**

ϟ Damroline ϟ

«I'll stand by you, won't let nobody hurt you, I'll stand by you, take me in into your darkest hour and I'll never desert you, I'll stand by you »

Damian s'était couché tard la veille, ou plutôt tôt... Quand on rentre à 4h du matin quel terme vaut mieux choisir ? Bref l n'avait pas eut l'occasion d'y penser son cerveau étant encore légèrement embrumé par la bière. Il avait passé une soirée et une nuit mouvementé à chanter et boire quelques chopes avec quelques amis après son "concert", il avait bien rigolé mais il aurait tout de même préféré passer cette soirée avec Caroline, aller au théâtre ensemble ou au cinéma ... Comme avant.

Depuis leur arrivé c'était étrange, elel était là et pourtant il y avait un malaise, avec Cameron ça allait mais Caroline... Jamais il n'a voulu lui faire du mal, le fait de partir et de les laisser n'était pas un choix qu'il avait dû faire, son visa expirait et il devait rentrer et il ne pouvait pas refuser ces concerts qu'on lui avait promis,le fait qu'ils vivent maintenant tous les trois le rendait heureux, très heureux même il reprenait goût à la vie, il lui manquait juste l'étincelle, le petit espoir que sa jolie brune puisse lui pardonner totalement et que ça redevienne comme avant, ce n'est pas son genre de discuter, de parler et exprimer ses sentiments c'est bien pour ça qu'il avait pensé à chanter pour elle, et il le fait chaque fois qu'il monte sur scène, le problème c'est qu'elle l'ignore encore.

En rentrant chez lui il se maudissait d'avoir un appartement avec trois chambres, avec deux ça aurait été plus simple, ils auraient pu partager le même lit... Non ? Il était temps qu'il se couche, il hésitait à la rejoindre et la prendre dans ses bras en lui chuchotant des mots doux à l'oreille mais son haleine alcoolisée risquait de lui déplaire alors il entra dans sa chambre, se déshabilla gardant le strict minimum qu'il faut quand on vit en colocation et il s'affala dans son lui pour sombrer immédiatement, il s'était assez torturé les méninges comme ça.

« Debouuuuuuut ! »

Damian fit un bon dans son lit alors qu'on le secouait, le coeur battant à tout rompre et le souffle court, il se raccrochait à ses draps pour ne pas attérir par terre et il regarda la brune mettant un temps à retrouver ses esprits...

- Lili...

Lili... C'était ainsi qu'il la surnommait, il voulait faire dans l'original, pas de Caro ou Olie... Juste Lili... Il voulait que ce soit unique comme leur relation. Il esquissa un sourire en croisant son regard puis baissa les yeux sur le T shirt qu'elle portait.

- Tu sais que ça fait trois ans que je le croyais perdu ?

fiche par century sex.

**O. Caroline Goodheart**

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Elle éclata de rire en le voyant sursauter. D'accord, c'était facile. Les gens, en général, ne s'attendaient pas être réveillé de cette façon. L'espace d'un instant, Caroline oublia la séparation, son chagrin, leur gêne. Elle oublia qu'il y avait à présent un fossé entre eux et se laissa aller à lui sourire comme avant. Lili.. l'entendit-elle dire. Son cœur rata un battement, les coins de sa bouche s'affaissèrent. Elle s'assit lentement sur ses talons, sa main reposant toujours, inerte sur l'épaule de Damian. Ce surnom.. elle déglutit avec difficulté. Il était indéniable que ça continuait à lui faire de l'effet. Comment aurait-il pu en être autrement ? Cependant, elle n'éprouvait plus juste du plaisir au murmure de ce tendre sobriquet qu'il était le seul à lui donner. Il y avait autre chose. Des regrets, un malaise, une certaine douleur. Parce qu'elle devait se retenir, elle devait se comporter correctement, comme son amie, juste son amie. Elle ne devait pas céder à l'envie de le toucher, au besoin pourtant très présent de l'embrasser. Il fallait qu'elle modère ses sourires et évite de le regarder avec envie. Caroline ignorait comment interpréter son comportement. Il l'avait accueillie à bras ouverts mais avec, toutefois, une certaine retenue. Pourtant, il lui arrivait de la regarder, de lui sourire comme avant mais ça n'était pas pour autant qu'il lui exprimait une quelconque envie de reprendre leur liaison. C'était frustrant.

Un sourire éclaira doucement le visage de Damian. La californienne se mordit l'intérieur de la joue, ne pouvant s'empêcher de fondre. Elle se détestait d'être si faible, tant amoureuse. Tu sais que ça fait trois ans que je le croyais perdu ? dit-il doucement, les yeux fixés sur son tee-shirt. Caroline haussa un sourcil, l'ombre d'un sourire aux lèvres. Reprenant la main qu'elle avait posé sur l'épaule du jeune homme, elle tira distraitement sur le tissus distendus du tee-shirt. Et ça fait trois ans qu'il me sert de pyjama répliqua-t-elle avec un petit rire qui, à l'instant où il passa ses lèvres, lui parut tout à fait idiot. Elle soupira, pour la seconde fois en moins de cinq minutes, et baissa les yeux. Il lui fallait juste un peu de courage pour se lancer.. rien qu'un peu. Les yeux fermés, elle se redressa et inspira profondément. C'était le moment ou jamais. [color=Georgia]Damian, il.. il faut qu'on parle[/font] parvint-elle à articuler. Caroline avait vu assez de comédies romantiques dans sa vie pour savoir que ce genre de phrases était synonyme de problèmes dans un couple et qu'il fallait prendre garde à la manière de la prononcer, quand, où, comment. Mais bon, après tout, elle n'avait pas vraiment à s'en faire.. puisqu'ils n'étaient plus vraiment un couple.

**Damian R. Hoolighan**

ϟ Damroline ϟ

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Il regardait la brune avec tendresse, le T shirt lui allait bien, très bien même, elle était à genoux à cet instant mais il imaginait que debout le tissus ne cachait pas grand chose de ses jambes, elle retira sa main de son épaule, pourtant elel était bien là... Il la suivit du regard puis leva les yeux vers le joli visage de celle qu'il aimait depuis 3 années déjà. « Et ça fait trois ans qu'il me sert de pyjama » Comment avait-il fait pour ne pas le remarquer avant, il entrouvrit la bouche et la seule chose qu'il put dire fut

- Voleuse...

Il ne cessait de lui sourire mais le malaise était toujours là, elle avait soupiré..; deux fois même, il avait l'impression que c'était un mauvais moment à passer pour elle et il avait peur d'entendre la suite « Damian, il.. il faut qu'on parle »

Son regard plongea dans le siens, il pensait la connaître par cœur depuis le temps et pourtant, parfois son comportement lui échappait, comme ces temps-ci... Peut être y était-il pour quelque chose aussi ? Il soupira à son tour et prit sa main dans la sienne avant qu'elle ne continue

- Tu me manques Lili... Tu es là et en même temps c'est comme si tu étais toujours là bas, si tu savais comme à quel point c'est horrible de savoir que tu es dans la chambre d'à côté et de ne pas pouvoir te rejoindre et juste te prendre dans mes bras comme avant... Je voulais pas te blesser en partant, j'ai jamais cessé de t'aimer...

Son coeur battait à la chamade, en général il ne parlait pas beaucoup, il faisait quelques blagues, disait le strict nécessaire mais quand il se mettait vraiment à parler il devait se forcer à arrêter avant de commencer à dire n'importe quoi, parfois il y arrivait parfois pas... Et à ce moment précis il avait un doute, en avait-il trop dit ?

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**O. Caroline Goodheart**

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A l'instant où elle entendit Damian soupirer, la jeune femme sentit son cœur se serrer. Avait-il reculé ce moment jusqu'à présent parce qu'il ne voulait pas la blesser, parce qu'il ne voulait pas la brusquer ? Elle déglutit avec difficulté. Ce serait dur mais au moins, elle serait fixée. Si il ne l'aimait plus, si il était passé à autre chose, autant qu'il le lui dise, là, maintenant. Qu'ils expédient cette formalité. Elle finirait par s'y faire. Si il était plus heureux comme ça, elle s'adapterait. Le bonheur de Damian était la première chose que Caroline désirait. Elle l'aimait, après tout. Ça prendrait probablement du temps mais elle irait de l'avant.. un jour ou l'autre.

La main qu'elle lui abandonna était toute tremblante. Les yeux plantés dans les siens, elle n'osait pas détourner la tête, bien que les larmes fussent proches. Sa respiration s'était faite lourde, presque sifflante. Elle avait froncé les sourcils et pincé les lèvres. Qu'il parle, vite, qu'ils en finissent. Tu me manques Lili. A ces mots, Caroline se redressa, la colonne vertébrale parcourut d'un frisson. Elle lui manquait. Merde, elle lui manquait. Et c'était plutôt bon signe ? Mais elle n'eut pas le temps d'y songer plus longtemps puisque, déjà, il continuait. Tu es là et en même temps c'est comme si tu étais toujours là bas, si tu savais comme à quel point c'est horrible de savoir que tu es dans la chambre d'à côté et de ne pas pouvoir te rejoindre et juste te prendre dans mes bras comme avant. Cette fois, elle dût s'appliquer à respirer lentement et profondément pour ne pas céder à l'hystérie. Elle avait l'impression de s'entendre parler. C'était exactement ça, c'était ce qu'elle vivait, ce qu'elle ressentait. Je voulais pas te blesser en partant, j'ai jamais cessé de t'aimer. Okay, okay, okaaaay, elle était clairement et définitivement sur un petit nuage. Un grand sourire éclairait à présent son visage et les deux larmes qui roulèrent sur le satin de ses joues n'avaient plus rien à voir avec la tristesse qui l'avait accompagnée depuis son arrivée en Irlande. Elle était heureuse mais pas uniquement parce que la situation lui semblait soudain beaucoup plus claire, beaucoup plus lumineuse, mais aussi et surtout parce qu'il venait de lui faire l'une des plus longues déclarations qu'il lui ait jamais faite en trois ans. Il ne s'était pas contenté de lui montrer ses sentiments, il lui avait dit ce qu'il ressentait. Elle connaissait Damian, elle savait que ce n'était pas dans ses habitudes. Ce n'en était que plus beau.

Sans réfléchir plus longtemps, la jeune fille se pencha en avant et, posant ses petites mains sur les épaules de l'Irlandais avec légéreté, elle effleura doucement ses lèvres. Elle en avait envie depuis qu'il les avait accueilli, Cameron et elle, à l'aéroport mais jusque là, ça avait semblé impossible, hors de portée. Et là.. là, elle avait tout simplement l'impression d'être repartie au lycée. Il y avait comme des papillons dans son estomac et elle ne put s'empêcher de rire doucement, les yeux grands ouverts, le visage tout près du sien. C'est moi qui fait ce genre de déclarations normalement, murmura-t-elle avant de lui prendre un nouveau baiser. Je t'aime ajouta-t-elle avec simplicité. Elle aurait pu le répéter encore, encore, encore et encore tant ça faisait du bien de pouvoir le dire, de pouvoir l'extérioriser.

**Damian R. Hoolighan**

ϟ Damroline ϟ

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Caroline avait l'air si triste, il ne savait pas pourquoi et il en avait peur, pourquoi elle ne parlait pas, pourquoi elle ne lui disait pas clairement ce qui n'allait pas ? Après tout c'est elle la bavarde du couple, si on peut toujours les considérer comme un couple. Il parla alors lui disant ce qu'il avait sur le cœur, il se rappelle un jour pendant un repas de famille son grand père lui dire "tu parle pas beaucoup mais quand tu parle ça vaut le coup". Il observa sa belle et son cœur s'arrêta en voyant les larmes sur ses joues, il l'avait fait pleurer, ça lui brisait le cœur cependant en voyant son large sourire il ne savait plus quoi penser, tait-ce bon signe ? Il avait mal à la tête à cause de l'alcool qu'il avait ingurgité la nuit précédente. Il plongea son regard dans le siens en la voyant se pencher vers lui il avait l'impression que les secondes passaient au ralentis, leurs lèvres s'effleurèrent pour un doux baiser et elle murmura «C'est moi qui fait ce genre de déclarations normalement» Il esquissa un sourire et hocha la tête avec douceur avant qu'elle ne l'embrasse de nouveau, les mains du jeunes hommes glissèrent sur la taille de sa petite amie avec douceur «Je t'aime» Ces doux mots résonnaient en lui, c'était tout simplement magique, il ne les avaient pas entendus depuis si longtemps, il la fit basculer sur le lit pour qu'elle s'y allonge et il la couvrit de baisers tendres, il se devait de lui répondre

- Je t'aime aussi

C'est en entendant un léger ricanement qu'il comprit que son meilleur ami,le cher Cameron était près de la porte, l'irlandais prit la première chose pour qu'il trouva, c'est à dire son oreiller, pour le lui envoyer à la figure en sifflant doucement

- Cam dégage

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